Annick M, la quarantaine, a reconnu une ancienne « collègue » au bras de son aîné devant l’autel samedi, et créé un scandale. Un officier d’état civil à recouru à la police samedi dernier à Soboum II (arrondissement de Douala Il) afin de mener à terme la cérémonie de mariage qu’il conduisait dans un domicile.
C’est que, dans la famille du marié, Etienne Antoine M, veuf de 53 ans, une personne à voulu que tout s’arrête, Annick M. sa sœur cadette. Raison : elle à reconnu en la mariée une ancienne « collègue» fille de joie. Les éléments du commissariat du 8* arrondissement requis pour la circonstance vont en apprendre de belles.
Il se trouve qu’Annick M, 39 ans aujourd’hui, s’est prostituée pendant plusieurs années à Douala. Elle a quitté l’activité en 2019 au profit de travaux champêtres, et enfile de temps en temps la casquette de « bayam sellam ». Mais environ trois ans avant son départ en « retraite », Annick avait fait la connaissance d’Orline T, femme plus jeune qu’elle de sept ans, nouvelle venue dans le métier. Du moins, dans les secteurs qu’écumait Annick, de Bonanjo à Ndokoti, en passant par Akwa, et où
elles se croisaient au hasard des racolages. Sans être tout à fait amies, les deux femmes furent des connaissances. Lorsqu’elle quitte le domaine, Annick n’a pas forcément de visibilité sur la suite de « carrière » d’Orline. En outre, elle à désormais d’autres chats à fouetter.
Il y à quelque temps, Annick apprend ainsi que sa famille attend un événement heureux : son frère aîné Étienne Antoine M, va se remarier.
Il s’agit d’un employé de la zone portuaire, dont le précédent mariage n’a duré que quatre ans, et qui n’a pas encore d’enfant. On imagine la joie des siens pour lui. l’homme leur à néanmoins indiqué que le faste de son premier mariage avait probablement suscité des jalousies, qui ont peut-être coûté la vie à son épouse d’alors. D’où sa décision d’épouser dans la plus grande discrétion cette fois.
C’est avec des collègues et amis qu’il conduira les démarches Jusqu’à la dot de la nouvelle élue de son cœur.
Ses parents, eux, n’avaient pour devoir que de venir manger et boire le jour du mariage, prévu ce 30 septembre dès 10h à son domicile. Ils sont venus en nombre, dont certains du village.
L’ambiance est chaude, c’est un samedi matin enfiévré. Installé en premier, le marié attend.
Puis arrivent la belle-famille et l’officier d’état civil, et la cérémonie commence. À ce qu’il semble, quand, de sa position dans la salle, Annick entend l’officier d’état civil prononcer le nom d’Orline T. en lui posant la question rituelle (« acceptez-vous de prendre pour époux («… »), elle pousse un cri qui déplace le centre d’attention vers elle. Puis, s’adresse à son frère en leur langue, Selon la traduction qui en sera faite aux policiers, Annick s’est exclamée : « Antoine, c’est qui ça ?! ».
Ensuite, a lancé à la cantonade : « j’ai fait la prostitution avec elle à Douala. C’est une grande prostituée, elle va tuer Antoine».
L’officier d’état civil, qui ne comprend pas cette langue et se demande ce qui se passe. Dûment informé il déclare en substance que le passé de prostituée ne rend pas inéligible au mariage.
Dans la foulée il demande à Etienne Antoine s’il peut continuer, ce à quoi le marié répond par l’affirmative. Pendant tout ce temps, Orline est restée calme, Celle qui n’arrive pas à se calmer, c’est Annick.
Face à ses perturbations persistantes, l’officier d’état civil va requérir la force publique. Deux policiers débarquent, et la cérémonie peut être bouclée. Etienne Antoine et Orline sont déclarés mari et femme
Annick et quelques parents entrés comme elle dans l’opposition au mariage tentent d’intimider leur nouvelle belle-sœur, parlant de la chasser, etc. Etienne Antoine prend alors la parole et dit que s’il arrive le moindre mal à sa nouvelle femme, il fera arrêter tous ces « opposants »
Le programme de la journée prévoyait ensuite Un mariage à l’église. Annick et ses partisans n’y sont pas allés.
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